Fonction : direction musicale, composition, interprétation, diffusion sonore.
Disciplines : Danse , Théâtre, Concert, live électro, Musique à l’image.
Styles musicaux : acoustique, électro, électro hip-hop, électro acoustique...
Spécialité instrumentale : percussions traditionnelles d’Afrique , harpes luth (bolon, kondé bissa, harpe tchadienne), guitare bidon, MAO, sampleurs.
Directeur musical de plusieurs compagnies de danse (Julie Dossavi, et rêvolution), Yvan Talbot interprète généralement en direct les musiques des spectacles dont il a imaginé l’univers musicale.
C’est avec Elsa Wolliaston qu’il a d’abord découvert l’univers de la danse contemporaine avant de travailler avec Merlin Nyakam,Julie Dossavi, anthony Egéa, bouba landrille Tchouda, Kader attou, serge coulibaly …
" Quand je compose, j’aime laisser mon imaginaire s’étendre à tous les domaines, dans les formes, les effets sonores, et l’instrumentation.
A chaque nouvelles compositions je m’impose une réflexion sur le bien-fondé des relations entre plusieurs formes de représentations : son musical, matériau sonore d’une part, et création de l’oeuvre d’autre part.
Ma « matière sonore », je la construit en 2 étapes distinctes :
- l’enregistrement :
. Je profite de cette étape pour « revisiter » le son de l’instrument que j’enregistre. Pour les instruments acoustique, une disposition précise des micros me permet de révéler, certaines fréquences, ou harmoniques, que nous ne percevons pas lors du jeux acoustique.
J’enregistre le plus souvent mon instrumentarium constitué de percussion « classique » et ethnique, de différents harpes luth, de guitares électriques de ma confection. J’enregistre également les instruments de mes collaborateurs dont j’affectionne particulièrement les timbres... principalement la clarinette, l’accordéon, le violoncelle, le piano, et la voix.
Je cherche la même singularité pour les synthétiseurs et les boites à rythmes que j’utilise, en choisissant exclusivement des machines analogiques, autant pour les instruments que pour les multi effets., ou les amplificateurs.
- La modélisation du son :
L’opération consiste à repasser les sons dans des machines analogiques comme des delays à bandes, des filtres de synthétiseurs ou de guitares.
Cette étape me permet de transformer mes échantillons ou de les modéliser pour les ajuster avec leurs environnement.
Tous mes instruments rares et atypiques, additionnés aux effets analogiques, me donnent une matière organique qui m’est propre et que je détourne à l’infini.
La composition :
La thématique imposé par le chorégraphe ou le metteur en scène détermine les choix des instruments que je vais utilisé.
Particulièrement en live, mais aussi sur bande enregistrées, les timbres des instruments induisent pour moi une émotion qui donne la teinte générale de la musique. Leurs traitement sonores sont des sautes d’humeurs, des états, qui nuancent les atmosphères.
Chaque musique doit être unique, et les éléments qui la constitue issus d’un choix singulier.
Le résultat final doit correspondre à l’expression sonore de ma pensée."